Inondations, submersions marines, recul du trait de côte : face à l’exposition croissante de leur territoire, les collectivités locales sont en première ligne pour protéger les populations, sécuriser les biens et garantir la continuité des services publics. Mais au-delà de ces priorités immédiates, les conséquences financières des aléas climatiques deviennent un enjeu croissant pour les équipes dirigeantes et les services techniques.
À mesure que les mécanismes assurantiels évoluent et que les coûts d’adaptation augmentent, il devient indispensable d’anticiper ces impacts dans la stratégie budgétaire et patrimoniale des collectivités.
- Comprendre la nouvelle donne climatique
Le changement climatique entraîne une intensification des épisodes extrêmes : crues rapides, érosion littorale, inondations par ruissellement. Le recul du trait de côte, quant à lui, n’est pas un risque mais une certitude physique, encore insuffisamment prise en compte dans les budgets. Selon les projections, les coûts liés aux submersions marines pourraient tripler d’ici 2050.
Pourtant, ces évolutions restent peu intégrées aux documents de programmation financière ou aux stratégies d’investissement, alors même qu’elles engagent la soutenabilité des budgets locaux sur le long terme.
- Des mécanismes assurantiels en mutation
La montée en charge des sinistres fragilise les équilibres économiques des assureurs.
Pour les collectivités, cela se traduit par :
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- une hausse des primes, y compris sans sinistralité locale ;
- une augmentation des franchises et un plafonnement des indemnisations ;
- des clauses de prévention parfois complexes à satisfaire ;
- voire un retrait du marché sur certains types d’actifs ou de zones.
Certaines collectivités s’orientent alors, volontairement ou non, vers des formes d’auto-assurance, avec des implications budgétaires souvent sous-estimées.
- Construire une stratégie financière d’adaptation
Dans ce contexte, il devient nécessaire de structurer une démarche proactive d’adaptation budgétaire. Cela suppose de :
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- Évaluer la vulnérabilité financière du patrimoine public face aux aléas : bâtiments, réseaux, équipements, foncier…
- Modéliser les impacts budgétaires potentiels, y compris à moyen-long terme, selon différents scénarios climatiques et assurantiels.
- Mobiliser des leviers de financement adaptés : subventions (Fonds Vert, DSIL, Gemapi…), fiscalité, prêts bonifiés, certificats d’économie d’énergie, mutualisation des moyens…
Notre approche : FCL Gérer la Cité allie expertise financière, connaissance des financements et intégration des risques climatiques dans vos trajectoires d’investissement et de gestion patrimoniale pour vous accompagner.
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